"Première douleur, dernière joie"
Poème de Wilhelm Müller (1794-1827)
extrait du cycle "Die schöne Müllerin"
Effectif : Choeur à 8 voix mixtes (SSAA-TTBB) et guitare
Date de composition : 2016
Durée : 9'00"
Création :
3 février 2016 dans le cadre de la Folle Journée de Nantes
Macadamensemble
Michel Grizard, Guitare
Etienne Ferchaud, Direction
Extraits :
Nun sitz' am Bache nieder
Mit deinem hellen Rohr,
Und blas' den Lieben Kindern
Die schönen Lieder vor.
Die Lust ist ja verrauschet,
Das Leid hat immer Zeit:
Nun singe neue Lieder
Von alter Seligkeit.
Noch blühn die alten Blumen,
Noch rauscht der alte Bach,
Es scheint die liebe Sonne
Noch wie am ersten Tag.
Die Fensterscheiben glänzen
Im klaren Morgenschein,
Und hinter den Fensterscheiben
Da sitzt die Liebste mein.
[...]
[...]
Und wenn der stolze Jäger
Ein Blättchen mir zertritt,
Dann stürz', o Steg, zusammen
Und nimm den Grünen mit!
Herzliebste, das Vergessen,
Es kommt dir ja nicht schwer.
Willst du den Müller wieder?
Vergißt dich nimmermehr.
Me voilà assis le long du ruisseau
Au cours clair,
Et je chante aux chers enfants
De fort belles chansons.
L'envie est fanée,
La peine a tout son temps:
Je chante maintenant de nouveaux chants
Provenant d'un bonheur révolu.
Les fleurs du passé sont encore belles,
Le vieux ruisseau coule vivement,
Le cher soleil brille encore
Comme au premier jour.
Les vitres des fenêtres brillent
Au soleil levant,
Et de l'autre côté de la fenêtre
Est assise ma chère et tendre.
[...]
[...]
Et si le fier chasseur
Ne piétine qu'un seul de ces pétales,
Alors fonds dans les abymes, ô chemin,
Et emmène avec toi cet individu vert!
Si chère à mon cœur, l'oubli,
Cela ne t'est pas difficile.
Veux-tu retrouver le meunier?
Lui ne parvient pas à t'oublier.